Vendredi
le 9 octobre. Jour 40. Les champs en terrasses Hani.
On
a très bien dormi bercés par la pluie incessante qui tintamarre sur
le toit de tôle ondulée adjacent à notre chambre. La moins bonne
nouvelle c'est qu'il pleut encore plus fort ce matin et que la visibilité est nulle. On n'y voit rien du tout alors que le but précis de notre
visite dans ce coin de paradis est justement d'aller admirer les rizières et les champs en terrasses qui entourent notre petit village.
Nous
prenons un bon petit déjeuner à l'occidentale ainsi qu'un excellent
café puis on passe tout l'avant-midi à lire. Rien d'autre à
faire, il pleut des cordes et les ruelles du village se sont
transformées en torrents.
Vers
midi, il pleut moins fort et nous partons avec notre guide chez un de
ses amis qui termine la construction de sa propre auberge après des
années passées comme guide parlant le français. Sa femme nous
prépare un excellent repas qu'on partage en jasant et en prenant du
thé. Tout d'un coup le ciel se dégage légèrement et on peut
entre apercevoir les terrasses. Mais cela ne dure que quelques
minutes.
Vers
14h nous laissons nos hôtes et allons marcher jusqu'à la grande
place centrale de
Pugaolaozhai
le
petit village Hani où nous restons. Un tout petit village avec de
grosses maisons avec étable au rez-de-chaussée. Le village compte
une vingtaine de petites auberges pour accueillir les touristes,
principalement en hiver.
Peu
de vue encore mais on dirait qu'il y a un peu d'espoir pour la fin de
la journée malgré ce que les prévisions météo en disent. Soyons
un peu optimistes!
Nous
revenons rapidement à l'hôtel car la pluie repart de plus belle.
L'après-midi passe comme l'avant-midi avec l'ajout d'une petite
sieste. On profite du temps libre pour planifier les dépenses à
venir à Yuans car il est très difficile de reconvertir des Yuans et
nous ne voulons pas rester pris avec. Nous planifions aussi nos
transports entre l'aéroport de Guilin, Yangshuo, la gare de Guilin
et de la gare de Shanzhen jusqu'à notre Airbnb à Hong Kong.
Vers
18h, la brume étant toujours opaque, nous nous rendons simplement à
un restaurant non loin de notre auberge. Nous soupons en prenant grand plaisir à déguster les spécialités locales puis revenons à
la chambre pour lire et peut-être aussi rêver aux magnifiques
rizières en terrasses qui se cachent tout près de nous dans les
nuages.
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