Jeudi le 3 septembre, Jour 4, Beijing
Nous nous levons à 5h45 après une
bonne nuit de sommeil. Hier matin on avait fortement senti la
pollution mais ce matin c'est mieux. Parlant de pollution, nous
sommes surpris de voir comment ce qu'on a vu de Beijing est bien
moins pire que ce que l'on pensait. Les rues sont propres, les gens
fument peu et il est défendu de fumer dans les lieux publics, la
circulation est moyenne car depuis la fin du mois d'août il y a le
principe de l'alternance pour les voitures, les plaques paires un
jour et impaires le lendemain. (Note: On a appris quelques jours plus tard que le beau ciel bleu et propre dont nous avons bénéficié à Beijing était dû au fait que plus de 10 000 usines ont été fermées aux alentours de la capitale durant quelques jours pour s'assurer d'avoir un ciel bleu pour la parade militaire du 3 septembre. Après notre départ la pollution est passée de 17 à 150 sur une échelle de 0 à 500 et la circulation est redevenue infernale)
Il y a aussi pas mal de vélos et une grande quantité de motos ou vélos électriques. Très peu de motos à essence contrairement à d'autres pays asiatiques. C'est même dangereux lorsqu'on traverse les rues car on ne les entend par venir et ils circulent rapidement et un peu n'importe comment.
Il y a aussi pas mal de vélos et une grande quantité de motos ou vélos électriques. Très peu de motos à essence contrairement à d'autres pays asiatiques. C'est même dangereux lorsqu'on traverse les rues car on ne les entend par venir et ils circulent rapidement et un peu n'importe comment.
Dans les hutongs, beaucoup
d'habitations n'ont pas de toilettes. Il y a donc des toilettes
publiques gratuites partout ce qui est bien pratique quand on se
promène toute une journée dans la ville. Mais en contrepartie, les
égouts ne sont pas ultramodernes partout et on est souvent assaillis
par des remugles peu inspirants.
Comme j'indiquais hier, le métro ne
fonctionne pas à 100% ce matin. Plusieurs stations sont fermées à
cause des défilés militaires du 3 septembre. Nous partons donc à
pied vers le nord pour rejoindre une station ouverte sur la ligne 2
et nous prenons le métro en direction du nord-ouest de Beijing pour
nous rendre au Palais d'été, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est très facile de prendre le
métro à Beijing. C'est très moderne et tous les renseignements
nécessaires sont fournis en anglais, que ce soit pour acheter les
billets ou pour s'orienter.
Nous y arrivons vers 9h30. Il y a
foule car c'est l'une des rares attractions qui fonctionne
aujourd'hui. Mais les gens sont disciplinés et ce n'est pas du tout
stressant.
Le Palais d'été n'est pas constitué
d'une seule bâtisse comme on pourrait le penser à prime abord. Il
s'agit plutôt d'un ensemble de magnifiques pavillons et de diverses
constructions réparties sur un immense domaine de 300 ha comprenant
un grand lac et quelques collines. Les visiteurs se promènent dans
les sentiers, visitent les pavillons et jardins et peuvent aussi
louer des embarcations pour profiter du plan d'eau. Les premières
constructions datent du treizième siècle mais la majorité de
celles qu'on voit aujourd'hui datent des années 1700 et 1800. Le
lac fut lui-même agrandi par 100 000 travailleurs.
Nous prenons grand plaisir à visiter
le site et à admirer les portiques en bois et céramique, les
pavillons tous plus jolis et au nom plus poétique les uns que les autres, le bateau en marbre,
les ponts de pierre élégants, etc.. C'est vraiment hors du commun. Et nous avons la chance d'avoir des chanteuses et un spectacle génial de harpe chinoise.La chaleur est accablante cependant, 30 degrés avec un taux
d'humidité très élevé, et on achète sans cesse des bouteilles
d'eau pour s'hydrater. C'est pourquoi vers 13h30 nous décidons que
nous en avons vu suffisamment pour cette fois-ci.
Nous reprenons ensuite le métro pour
nous rendre à la gare principale de Beijing afin d'y récupérer les
billets de train qu'on avait achetés par l'entremise de
China-DIY-travel.com. Il y a une foule monstre sur le parvis de
l'immense gare et des files à n'en plus finir devant les guichets.
Heureusement, avec les instructions de notre fournisseurs, nous
allons à une série de guichets moins fréquentés à l'autre bout
de la gare et pouvons y récupérer 2 ensembles de billets. Le
préposé nous indique alors un autre guichet pour récupérer les
billets de train qui partent d'autres gares que celle de Beijing.
Nous y allons et n'attendons que quelques minutes pour être servis.
Au total, cela ne nous a pris que 30 minutes! Wow!
Après un autre saut dans le métro,
nous revenons à notre auberge vers 16h pour un peu de repos et une
bière bien méritée.
Vers 17h30 nous allons souper dans un
restaurant qu'on avait repéré lors de notre randonnée citadine
d'hier. Spécialité canard laqué style Pékin. On en aurait eu
pour 3 ou 4 mais comme nous n'avions que très peu mangé ce midi,
nous avons fait honneur aux plats sans laisser de restes.
De retour à l'hôtel, je fais de test
Skype en prévision d'une réunion du CA de la Société Provancher
lundi prochain. Les résultats sont mitigés. Au début c'était
bon mais la communication s'est dégradée ensuite. On verra si ce
sera mieux pour la rencontre...
En soirée, blogue, photos et lecture
jusqu'à 22h. Demain le décalage horaire devrait définitivement
être vaincu.
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