Jeudi
le 17 septembre. Jour 18. De Pingyao à Xi'an
Nous
allons prendre un petit-déjeuner occidental dans une auberge non
loin de la nôtre puis allons nous promener dans des petites rues non
touristiques.
Nous
faisons quelques achats dans une petite épicerie en prévision du
voyage en train de cet après-midi puis allons à l'hôtel pour faire
les bagages. Vers 13h, nous prenons un taxi et nous nous rendons à
la gare de la vieille ville située à un peu moins d'un kilomètre
de l'hôtel. On aurait pu marcher mais avec les sacs à dos, le taxi
est plus facile et donne moins chaud. Mais le chauffeur demande à
voir nos billets et nous indique qu'on ne va pas à la bonne gare.
Il faut aller à la nouvelle gare où passent les trains rapides. On
hésite à le croire car china-diy-travel.com nous ont bien indiqué
la vieille gare. Mais il insiste et nous voici partis pour la
nouvelle à 15 kilomètres de la ville. Et il avait raison! On
aurait pu manquer notre train si l'on avait été à la dernière
minute à pied par exemple.
Trois
heures plus tard, nous arrivons à Xi'an. Le train rapide filait à
240-245 km/h à travers la campagne. Nous avons bien croisé
quelques villes et fait quelques arrêts mais en général c'est la
campagne. Comment se fait-il alors que nous soyons dans la grosse
pollution tout au long du trajet? Et bien c'est parce qu'il y a des
usines de toutes sortes éparpillées un peu partout au travers des
champs. Alors, un dense brouillard de pollution est présent partout
partout. Ce n'est pas drôle pour ceux qui vivent tout le temps dans
cet environnement insalubre. Et encore moins pour les millions de
personnes qui sont atteintes de maladies respiratoires ou de cancer à
chaque année.
Arrivés
à la gare, nous obtenons des renseignements et une carte de la ville
puis prenons le métro jusqu'au centre de la vieille ville, à la
statoin de la Tour de la cloche. De là nous prenons une moto taxi
et nous nous rendons à l'auberge de jeunesse Hantang House., à
quelques rues plus loin.
Une
mauvaise surprise nous attend. Ils ne peuvent honorer notre
réservation car il ne reste plus de chambre double. Mais la
préposée qui parle parfaitement anglais nous offre une chambre à
six lits pour nous tout seuls pour cette nuit et demain on aura notre
chambre double. En prime on aura les serviettes gratuitement ainsi
que deux bières. Nous allons voir la chambre et cela nous convient
parfaitement pour une nuit. C'est grand et c'est propre. L'affaire
est conclue au grand bonheur de tous.
La
préposée nous donne aussi plein de renseignements sur la logistique
des visites à faire autour de Xi'an. Nous décidons de prendre un
tour offert par l'auberge demain, de visiter la ville samedi et
d'aller par nous-même à Huashan dimanche alors qu'il fera très
beau selon les prévisions.
Après
notre délicieuse bière, nous allons souper dans un bouiboui situé
dans la même petite rue que l'hôtel. J'apprécie le repas mais
Hélène n'aime pas du tout. On se choisit quatre plats qui sont
servis dans une assiette à quatre compartiments recouverte d'un sac
de plastique. Comme ça, pas de lavage de vaisselle à faire entre
les clients. Ce n'est pas notre tasse de thé mais on ne s'est
aperçu de ce détail qu'au moment du service. On avait déjà vu
cela ailleurs en Chine mais aussi au Mexique.
Au
retour à l'auberge, Hélène se prend un morceau de gâteau aux
bananes et un bon thé pour compenser pour son souper gâché. On
s'installe dans notre chambre à six lits et on passe la soirée
comme à l'habitude : photos, blogue, courriels, nouvelles,
lecture, etc.
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